À partir de 1950, l’activité ferroviaire va décliner, la ligne sera fermée dans les années 1970 et la gare rasée. Seuls resteront les souvenirs du passage du « PP » (Pont-à-Marcq à Pont-de-la-Deûle) à Thumeries, dont celui du terrible accident de 1948.
1. La fin du « PP » et de la sucrerie Béghin
Concurrencée par l’automobile et le transport routier, l’activité du « PP » va ralentir. Le service voyageur sera arrêté définitivement en 1956. Celui des marchandises continuera de fonctionner, mais peu à peu des tronçons qui servaient à des entreprises locales seront abandonnés.
En 1979, la convention entre le Département et la compagnie arrive à expiration. Seul le tronçon Douai-Thumeries sera encore utilisé quelque temps par la sucrerie Béghin-Say, avant la fin de la fabrication du sucre en 1991. La gare a été rasée en 1989, son emplacement, rue Henri-Coget, sert aux camions en attente d’entrer sur le site de Téréos, propriété de la coopérative agricole qui l’utilise comme lieu de stockage.
L’ancienne voie du « PP » est devenue la voie verte de la Pévèle (Pont-à-Marcq – Thumeries) et la voie verte du sucre (Moncheaux-Raimbeaucourt, Roost-Warendin).
2. L’accident du 17 février 1948
La gare de Thumeries va rester à jamais associée à l’accident qui s’est produit à 600 mètres de sa sortie.
Ce jour-là, le train de 17 h 26, en direction de Pont-de-la-Deûle, est en gare de Thumeries et attend le signal pour s’élancer. En cette fin de journée de travail, les cinq wagons de voyageurs sont bondés. Sur le quai, le chef de gare attend l’arrivée d’un convoi de marchandises, chargé de 400 tonnes de charbon, qui remonte vers Thumeries car la voie est unique. Distrait, le chef de gare donne le signal du départ. Se rendant compte aussitôt de son erreur, il envoie un employé à vélo pour tenter d’intercepter un des deux trains un peu plus loin. Sans succès.
Rien ne peut empêcher la collision frontale. Le premier wagon de voyageurs est écrasé par la locomotive qui le tractait, et qui s’est cabrée sous le choc. Le bilan sera très lourd : 24 morts dont 21 femmes, parfois très jeunes, de même familles, et des dizaines de blessés graves. Une énorme émotion envahira la Pévèle et le Douaisis pendant les jours qui suivirent, notamment lors des funérailles des victimes dans leurs communes.
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