Le 1er septembre 1944, 866 hommes détenus à la prison de Loos étaient rassemblés pour être acheminés vers une mort quasi certaine. La France était libérée progressivement. Les SS ordonnèrent à la hâte un convoi de prisonniers choisis pour purger leur détention dans les camps du 3e Reich. Les camions les conduisirent en gare de Tourcoing et, entassés par 80 dans des fourgons à bestiaux, ils voyageront debout, privés d’eau et de nourriture. Seuls 275 hommes reviendront.
De nombreux participants se sont déplacés pour célébrer ce 80e anniversaire au cimetière Delory de Loos : le préfet des Hauts-de-France, élus, le gouverneur militaire de Lille, la directrice académique, le directeur de l’office national des combattants et victimes de guerre, de nombreux porte-drapeaux et membres d’associations patriotiques, d’anciens militaires, familles de déportés, sapeurs-pompiers et musiciens de la commune, conseil de la jeunesse loossoise et un large public de tout âge. Plus de 300 personnes étaient présentes.
Grégory Célerse, président de l’amicale du train de Loos, historien universitaire, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, a contextualisé l’histoire tragique du « train de Loos » et le combat de ces hommes envoyés vers l’enfer. Des témoignages et des extraits ont été lus par des membres du conseil des jeunes de la ville.
Anne Voituriez, maire de Loos, s’est adressée aux héros du passé : « Vous avez tracé le chemin de la résistance, Il nous appartient désormais de tracer le chemin de la mémoire avec la même détermination ». Elle ajoutera que les jeunes générations doivent être informées, avant de terminer par une citation d’Eluard empreinte d’une certaine émotion : « Sur toutes les pages lues. Sur toutes les pages blanches. Pierre sang papier ou cendre. J’écris ton nom. Liberté ! »
Bertrand Gaume, préfet des Hauts-de-France, a cité les valeurs et le courage dont ont fait preuve ces hommes dont seulement un tiers revinrent.
L’harmonie municipale, sous la direction de Christian Leleu, a interprété l’hymne du train de Loos suivi du chant des partisans. Le silence était solennel, respectueux, fraternel. Une conclusion lue par Anne Voituriez pouvant s’adresser à tout un chacun : « Vous êtes des passeurs de mémoire… Vous êtes à la tâche pour transmettre, essaimer les témoignages. » La ville de Loos s’y emploie chaque année.
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