Ce lundi matin, le président de l’association des anciens combattants sera avec ses adhérents devant le monument aux morts aux côtés des autorités civiles et militaires pour célébrer le 106e anniversaire de la signature de l’Armistice de la Première guerre mondiale.
Même s’il reste encore un ancien combattant de la deuxième guerre mondiale et quelques rares des opérations extérieures (guerre du Golfe, au Mali…) la grande majorité des adhérents de la section cantonale des anciens combattants d’Espalion sont des anciens d’Afrique du Nord et principalement d’Algérie. C’est le cas de Raymond Amat qui a succédé à Gabriel Lacaze suite à sa disparition fin avril de l’année dernière. Depuis il s’efforce d’entretenir et renforcer les liens de camaraderie et d’amitié des 70 adhérents du comité cantonal et de défendre leurs droits matériels et moraux sans oublier leurs veuves. Outre les diverses cérémonies commémoratives officielles, l’association propose aussi de se retrouver autour d’une bonne table comme ce sera le cas le mercredi 4 décembre prochain à midi au restaurant Le Relais de Boralde pour un repas amical avec couscous.
29 mois de service militaire, 15 mois en Algérie
Comme tous les jeunes de son âge, à 20 ans, l’ancien buronnier (il est aussi président de l’association des anciens buronniers de l’Aubrac) puis bougnat à Paris, Raymond Amat est appelé en juin 1956 à rejoindre la caserne Espagne à Auch pour y faire ses classes. Des classes qui commencent en cuisine « à éplucher les patates » car l’habillement ne disposait pas (provisoirement) de chaussures à son pied pointure 48 et donc dispensé des marches forcées. Son permis de conduire (précieux à l’époque) lui offre tout de suite un poste de chauffeur. Les quatre mois de classes terminés, son départ pour l’Algérie sera différé (une famille ne peut avoir deux enfants en même temps en Afrique du Nord). Permis transport en commun validé, il assurera la liaison gare-caserne pour les recrues. Son frère démobilisé, son départ pour Tisi Ouzou (petite Kabylie) sera effectif en août 1957. Suivra une affectation à une douzaine de kilomètres à Oued Aissi sur un carrefour stratégique à surveiller. Une affectation relativement tranquille même si lors des contrôles de nuit « on serrait parfois les fesses ». Seul fait d’armes marquant, le 27 mai 1958 une grenade artisanale qui viendra lui cribler d’éclats les jambes sur la place de Tisi Ouzou. Ce dont il garde encore aujourd’hui des traces bien visibles. Après 15 mois en Algérie et 29 mois de service militaire, Raymond retrouvera la vie civile le 25 novembre 1958 pour une carrière professionnelle dans le négoce avant une retraite bien méritée.
Son sens du devoir lui a valu d’accepter la responsabilité de l’association des anciens combattants tout comme celle des anciens buronniers de l’Aubrac.
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