« Le projet de La Gare mondiale, c’était de rouvrir un temps dédié à la jeunesse, explique Marine Chaugier, la directrice de la structure basée à Bergerac (Dordogne). Ça signifie aussi, pour TrafiK, donner la parole à des jeunes sur scène. » Une jeunesse des zones périphériques, qu’elle vive dans les quartiers ou à la campagne, pour ce festival qui ose désormais l’itinérance et proposera ses deux premières dates à La Force.
Aussi, c’est au gymnase forcelais que sera donnée, samedi 16 novembre à 20 h 30, la pièce « Un après-midi avec George Romero à regarder mourir les dinosaures ». Le collectif Balle perdue, de Capdenac dans le Lot, convoquera l’univers de la science-fiction et des séries Z des années 1980 et 1990 et mettra en scène 12 adolescents.
Le synopsis ? Le voici : « Dans le dernier gymnase sur la gauche, 12 jeunes sont enfermés depuis combien de temps ? Ils se repassent en boucle ‘‘La Nuit des morts-vivants’’, de Romero. Un court-circuit, tout bascule. Le temps presse, la lumière tremble, le pop-corn vient à manquer et avec, l’innocence. Une dernière chance pour sortir, l’arrivée lumineuse d’une soucoupe volante… »
Une comédienne de 12 ans
Vendredi 29 novembre, à 19 heures, c’est une enfant de 12 ans, Augusta, qui montera sur le plateau, à l’auditorium de Bergerac. Accompagnée par le bassiste Maxime Bodson et de la vidéo des Sœurs H (également à la mise en scène), la jeune comédienne s’interroge : « Comment faire fi des étiquettes que l’on nous colle ? Des carcans, des normes, dans lesquels on se trouve engoncés ? »
Côté danse, la chorégraphe Oona Doherty, enfant de Belfast, proposera une performance seule-en-scène intitulée « Hope Hunt », samedi 30 novembre, à 20 heures, à La Gare mondiale. Une chorégraphie inspirée par la jeunesse des quartiers de la capitale d’Irlande du Nord.
Et puis on n’oubliera pas le « Journal vivant du TrafiK », qui sera proposé le même jour, à 18 heures, par une dizaine de jeunes du Bergeracois et Gianni Fornet, artiste collaborateur de La Gare mondiale. Leur mission : donner une libre performance scénique sur ce qu’ils ont retenu du festival.
Et aussi
Jeudi 14 novembre : avant-première du film de Guillaume Brac, « Ce n’est qu’un au revoir », avec l’association l’Œil lucide (19 h 45, à la MFR de La Force). Jeudi 21 novembre : cofondateur de La Gare mondiale, Henri Devier présentera « Carnets de débordements » sur l’histoire de ce « lieu œuvre » (19 heures, à La Gare mondiale). Samedi 23 novembre : concert punk/rock/noise, avec le label Day Off, pour ses 15 ans (20 h 30, à La Gare mondiale). Mardi 26 novembre : « Good Bye Marioupol », seul-en-scène où se mêlent le jeu vidéo et la réalité de la guerre en Ukraine (20 h 30, à l’auditorium). Mercredi 27 novembre : l’artiste Pol Pi présentera « Schönheit ist Nebensache ou la beauté s’avère accessoire », une performance de théâtre danse et musique (20 h 30, à La Traverse). Samedi 30 novembre : clôture avec DJ set de Maxime Jerry Fraisse (21 heures, à La Gare mondiale).
Tarifs : 13 euros ; réduit (notamment les jeunes jusqu’à 20 ans), 6 euros. Renseignements sur la page Facebook Festival TrafiK.
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