1. « C’est franchement scandaleux ». Ce samedi après-midi, alors que la rue du Pas est noire de monde, quatre jeunes garçons se postent devant la façade du Nouveau Siècle, déboutonnent leurs braguettes et urinent sur un mur. Les longues coulées sur le sol laissent d’ailleurs deviner qu’ils ne sont pas les premiers.
« C’est franchement scandaleux, s’insurge une bradeuse. On n’arrête pas de leur dire. Quand ils sont polis, ils nous expliquent qu’ils sont trop pressés. Quand ils ne le sont pas, ils nous insultent ou nous font des doigts d’honneur ».
Cette habitante du quartier abonde. « À longueur d’année, c’est toujours le même problème mais lors de la Braderie, c’est le summum. On a demandé à mettre une grille sur la porte d’entrée de notre résidence. Et vous savez quoi ? Ils s’amusent à faire pipi sur la grille. » Rue de la Riviérette près de la gare, le passage voûté qui relie la rue Esquermoise à la rue de Weppes et bien d’autres encore sont autant d’endroits prisés par ceux qui souhaitent se vider la vessie à l’air libre. Une pratique interdite, on le redit, qui peut conduire à une amende.
2. Huit toilettes publiques, c’est suffisant ? Qu’ont en commun la Citadelle de Lille, la place de la République, l’ancienne gare Saint-Sauveur ou l’hospice Comtesse ? Tous ces endroits (il y en a huit au total disséminés à travers la ville) accueillent huit blocs de trois WC qui viennent compléter la dizaine de blocs déjà présents de manière pérenne dans le périmètre.
À l’image de la place Rihour, ces sanisettes mobiles sont (très bien) gérées par deux agents municipaux qui prennent beaucoup de soins à laisser l’endroit propre. « Nous sommes parties de Dunkerque tôt ce matin, explique Sonia, ce samedi midi. C’est la première pause pipi de la journée et ça va, c’est plutôt bien géré ». Mais tous les bradeux que nous avons interrogés s’accordent à dire que le nombre de ces sanitaires n’est certainement pas suffisant. Place Rihour toujours, Louis fait la moue. « Regardez. Pour les toilettes des hommes, on a un seul urinoir. De plus en plus, dans les festivals de musique, les organisateurs installent des modules avec de nombreux urinoirs. La ville de Lille pourrait peut-être copier l’idée. Ça serait un gain de temps pour tout le monde ».
3. Et les bars dans tout ça ? Dans ce café de la Grand-Place, c’est l’heure du rush. « Nos toilettes ? Franchement… là, c’est la guerre. Mieux vaut aller faire pipi dehors. C’est du moins ce qu’on conseille aux hommes pour laisser le champ libre aux femmes. » Galant. Écrire qu’utiliser les toilettes relève de la miction impossible serait totalement faux. En vérité, c’est un peu au petit bonheur la chance. On s’explique.
Il a été dit que certains restaurateurs du Vieux-Lille pouvaient fermer leurs toilettes même à leurs clients. En réalité, la quasi-totalité des établissements jouent le jeu. Avec des variantes. Certains facturent 50 centimes l’utilisation de leur trône. Quand d’autres, c’est ballot, sont victimes d’une panne, avec des toilettes hors-service. Et là, c’est assez difficile de démêler le vrai du faux.
La raison d’être de gare-du-nord.info est de trouver en ligne des communiqués autour de La gare du nord en OFF et les présenter en s’assurant de répondre au mieux aux interrogations des gens. Le site gare-du-nord.info vous propose de lire cet article autour du sujet « La gare du nord en OFF ». Cette chronique se veut reproduite du mieux possible. Vous avez la possibilité d’envoyer un message aux coordonnées fournies sur le site dans le but d’indiquer des explications sur ce texte sur le thème « La gare du nord en OFF ». Dans peu de temps, nous publierons d’autres informations pertinentes autour du sujet « La gare du nord en OFF ». Cela dit, visitez régulièrement notre site.