GREVE SNCF. Après l’ultimatum de novembre, l’intersyndicale menace de faire une grève reconductible toutes les 24 heures à partir du 11 décembre 2024 pour protester contre le démantèlement du Fret SNCF.
La menace d’une grève reconductible dans les trains de la SNCF à partir du mercredi 11 décembre prochain s’éloigne. Jeudi 21 novembre, le mouvement de grève présenté comme un « ultimatum » avant cette date, si aucune réponse n’était apportée aux revendications de l’intersyndicale, n’a été que peu suivie. Selon le syndicat de la CGT, un cheminot sur quatre était seulement en grève ce jour-là. Un chiffre qui se distance du niveau de mobilisation des grèves de ces dernières années. Les perturbations sur les rails se sont en effet concentrées uniquement sur les trains régionaux, à raison d’un Intercités sur deux en circulation, 7 TER sur 10 en moyenne à l’échelle nationale et des perturbations sur les RER (D notamment) et Transiliens d’Île-de-France.
« Cette grève à Noël, les Français n’en veulent pas, on les comprend, et il n’y a pas de raisons surtout », a déclaré Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, sur RTL. La CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots ont appelé à un grand mouvement en réponse à la confirmation du démantèlement de Fret SNCF au 1er janvier et pour dénoncer l’ouverture à la concurrence. « Je suis assez dubitatif sur ce mouvement social, d’autant plus qu’il n’y a pas d’autres hypothèses possibles » que ce démantèlement, a annoncé le ministre délégué aux Transports François Durovray.
Si les syndicats dénoncent une privatisation et réclament un moratoire, la direction de l’entreprise ferroviaire conteste la demande puisque le groupe ferroviaire conservera la majorité du capital. « C’est un processus de privatisation au sens large », a expliqué Thierry Nier, le secrétaire général de la CGT-Cheminots. « Le même processus appliqué à Fret va s’appliquer aux voyageurs demain avec la mise en place de filiales qui laisse percevoir une même logique : abaissement des coûts, dumping social et dégradation des conditions de travail ». Si elle n’obtient pas l’arrêt de ce processus de filialisation, l’intersyndicale réclame des garanties dans l’organisation du travail des cheminots transférés dans les filiales ou concurrents ayant remporté le marché.
La direction de la SNCF a assuré de son côté que les travaux pour mener à bien cette évolution ont commencé depuis de nombreuses années et que les négociations sociales ont déjà bien avancées. « Les Français ne comprendraient pas une grève longue et dure en décembre », a confié dimanche le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou dans une interview à La Tribune Dimanche. L’intersyndicale s’est réunie jeudi 21 novembre au soir pour discuter de la suite du mouvement. Vous en serez les premiers informés à cette page.
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