Les faits remontent au 9 octobre dernier en gare de Nîmes. Il a été condamné à quatre ans de prison par le tribunal correctionnel ce mardi 15 octobre.
« Je vais tous vous tuer. Je vais revenir et je vais faire un attentat dans la gare ». Mercredi 9 octobre, en début de soirée, les agents de la police ferroviaire en gare de Nîmes se sont retrouvés face à un jeune, âgé de 21 ans, qui leur a proféré des menaces de mort, avant de menacer de faire un attentat dans la gare. Selon les agents, il aurait même crié « Allah Akbar ». Des faits que le prévenu, qui comparaissait au tribunal correctionnel de Nîmes ce mardi 15 octobre, ne reconnaît qu’en partie.
Des faits contestés malgré une scène filmée par les agents
Cette altercation aurait commencé, selon Valérie Ducam, présidente du tribunal, pour un joint que ce dernier aurait roulé en gare de Nîmes. Les agents demandent alors les documents d’identité du prévenu. Puis ils lui refusent l’accès au train, faute d’un ticket de transport valide. Il commence à s’énerver. « Vous les insultez de tocards. Vous dites que vous venez de Marseille, que vous avez fait de la taule et que vous connaissez des gens », relate la présidente. Des propos que le mis en cause conteste, tout comme les menaces de mort et l’apologie du terrorisme. Et ce, malgré la vidéo enclenchée par l’un des agents au moment des faits. « Vous auriez dit que vous vouliez les tuer, eux, leur femme et leurs enfants. Vous dites qu’ils mentent alors ? », interroge la présidente. « Bien sûr qu’ils mentent. Il faut que je vous parle de la sécurité ferroviaire, quand on est noir ou arabe, à partir d’une certaine heure, ils commencent à vous regarder noir », tente de se justifier le prévenu dans le box.
Déjà condamné pour violence, menaces de mort et apologie du terrorisme
Quant aux actes de violences, le prévenu ne reconnaît pas le coup de poing mais seulement avoir bousculé l’un des agents, qui s’en sort tout de même avec deux jours d’ITT. « Mais c’est parce qu’il m’avait bousculé avant. J’ai pété les plombs », souligne-t-il. Des agissements qu’il justifie par le fait qu’il est schizophrène et que, ce jour-là, il n’avait pas pris ses médicaments. Un antécédent médical non prouvé en procédure. Pour le procureur Philip Ughetto, ces faits sont très inquiétants. D’autant que le mis en cause a déjà été condamné pour violences, menaces de mort et apologie du terrorisme auparavant. « Un casier inquiétant sachant qu’il n’a que 21 ans. Manifestement, il ne supporte pas l’autorité », évoque-t-il.
Son avocate, Me Mélanie Bargeton plaide, elle, la relaxe sur l’infraction de l’apologie du terrorisme et des menaces de mort. « Lors de sa garde à vue, il a reconnu qu’il n’était pas dans son état naturel. Il était prêt à s’excuser. Il n’avait pas l’intention d’attaquer les agents, et encore moins la gare. » Un argument qui ne fera pas le poids face au tribunal qui le condamne à quatre ans de prison avec la révocation de son sursis de six mois, et une interdiction du Gard pendant cinq ans.
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