Valérie Pécresse ne boude pas son plaisir : inauguration du prolongement de la ligne 11, arrivée d’Eole – le RER E – à Nanterre-La-Folie avec deux nouvelles gares époustouflantes (Porte-Maillot et La-Défense), et une ligne 14 qui relie Saint-Denis-Pleyel à l’aéroport d’Orly… Depuis le mois de juin, la présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France multiplie les déplacements sur le terrain et salue « l’effet JO ». Un accélérateur pour faire aboutir des chantiers très attendus, d’une rare complexité.
A la région, on se félicite des minutes de transport potentiellement gagnées par les voyageurs grâce à ces nouvelles infrastructures. La-Défense – Gare-du-Nord en onze minutes au lieu de vingt-quatre, Châtelet-Rosny en vingt-cinq minutes au lieu de cinquante-cinq ou porte d’Asnières-porte Dauphine en quinze minutes au lieu de trente et une, un vrai progrès. Et il ne faut plus que vingt-six minutes pour aller de Châtelet à l’aéroport Orly (pour 10,30 euros par personne).
L’accélération des recrutements à la SNCF et à la RATP devrait aussi permettre de réduire le temps d’attente entre les bus, les métros et certains RER, tout comme la simplification de procédures en cas de malaise voyageur ou le renforcement des brigades cynophiles qui analysent les bagages abandonnés. Là aussi, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris ont joué un rôle de catalyseurs pour faire bouger les positions.
La difficile adaptation des parcours
Mais il faudra attendre l’après-Jeux pour en voir pleinement les bienfaits. Pour l’instant, les Franciliens sont surtout déstabilisés dans leurs habitudes, plus encore que les autres étés. Au point que Céline Malaisé, élue communiste qui préside l’opposition de gauche à la région, a créé un compte X, Vigie JO Paris 2024, pour faire remonter plus vite les problèmes et informer les usagers.
Ils s’observent surtout, depuis le 8 juillet et le début des vacances, sur l’offre de SNCF Voyageurs et de sa filiale Transilien, notamment sur la circulation du RER C. Pour organiser les congés des conducteurs avant le début des Jeux et leur permettre d’être présents avec un fort renfort pendant l’événement – le C dessert notamment Versailles –, le nombre de rames en circulation a été réduit de 40 % par rapport au reste de l’année. « Il y a eu une forte affluence sur la branche sud du RER C le mardi 9 juillet au matin, et dès le lendemain nous avons utilisé 4 rames de réserve », reconnaît la direction de Transilien.
Dès le 24 juillet, l’offre va augmenter, et ce jusqu’au 11 août, mais les associations d’usagers aimeraient être rassurées sur la rentrée, après les Jeux paralympiques. Les conducteurs n’auront-ils pas, là aussi, des congés à prendre ? Transilien s’est engagé auprès d’Ile-de-France Mobilités à remplir 100 % de ses obligations de transport d’ici à la fin de l’année. Mais pas avant. D’autres lignes (L, H, N, D…) en souffrent aussi.
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