Comme en 2020 et 2022
La gauche est sur les rails des législatives. Elle a organisé un point avec la presse lundi, devant les visages qui incarnent le Nouveau Front populaire, puis une assemblée générale, en présence des militants. Car depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, tous ont mis de côté leurs rancœurs. À la même table, Europe écologie, Place publique, Insoumis, Parti socialiste, Parti communiste, société civile… Jean-Philippe Lannoy (Insoumis), veut convaincre que le « dialogue est très fluide » car les partis « ont fait le Nouveau Front populaire avant l’heure ». Dans une liste commune pour les municipales en 2020, avant la NUPES (Nouvelle union populaire, écologique et sociale) en 2022. Une union qui n’a pas résisté à l’épreuve du temps.
« Écolo » pur et Place publique
Déjà candidat en 2022 en compagnie de Brigitte Rotar, tendance PS mais non cartée, Jean-Pierre Moussally, ingénieur civil des mines, 52 ans, repart donc en campagne. Sous la bannière NUPES, il avait terminé troisième avec 19,28 % des voix, loin derrière Marc de Fleurian et Pierre-Henri Dumont. Cette fois, Julie Copyans, de Place publique, l’accompagne. Mère de trois enfants, la Sangattoise de 38 ans est assistante sociale. Elle mise sur une campagne éclair, notamment tournée vers les jeunes abstentionnistes. « Face au chaos, il est temps de réagir, les Français en ont pris conscience. On sent chez les jeunes, localement, un engouement derrière le Nouveau Front populaire. » Gauthier Masson, étudiant et militant de Génération.s, résume la situation : « J’ai toujours milité pour l’union car la gauche peut gagner, à condition d’être unie. Avec nos différences certes mais beaucoup de points d’entente. »
Le « fond » plus puissant que la forme ?
Pour les convaincre de se rendre aux urnes, et pour que certains ne cèdent pas à la « Bardella mania » sur les réseaux sociaux où l’image prime, le Nouveau front populaire mise sur « le fond » et la persuasion. Les exhortations de la vieille garde à se référer aux grandes dates de la gauche – 1936 (Front populaire), 1981 (François Mitterrand devient président) et 1997 (dissolution de l’Assemblée nationale et victoire de la gauche plurielle) – seront-elles suffisantes ? Ces rappels historiques seront défendus en porte-à-porte. Ou à la sortie des lycées, comme mardi après le bac philo. Jean-Pierre Moussally défend « la pédagogie face à la campagne de com’, vide de sens, portée par le RN. On doit démonter leurs arguments, réveiller les gens qui sont hypnotisés. La gauche, qui a obtenu les grandes avancées sociales, représente un espoir. » Le député sortant, le LR Pierre-Henri Dumont, est lui aussi visé. « Toute honte bue, il se jette dans les bras de Natacha Bouchart », commente un vieux baroudeur socialiste, le Marckois Philippe Fournier, critique sur cette alliance quand en 2022 la maire de Calais soutenait un candidat Renaissance.
La raison d’être de gare-du-nord.info est de trouver en ligne des communiqués autour de La gare du nord en OFF et les présenter en s’assurant de répondre au mieux aux interrogations des gens. Le site gare-du-nord.info vous propose de lire cet article autour du sujet « La gare du nord en OFF ». Cette chronique se veut reproduite du mieux possible. Vous avez la possibilité d’envoyer un message aux coordonnées fournies sur le site dans le but d’indiquer des explications sur ce texte sur le thème « La gare du nord en OFF ». Dans peu de temps, nous publierons d’autres informations pertinentes autour du sujet « La gare du nord en OFF ». Cela dit, visitez régulièrement notre site.