Ce lundi les responsables du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest ont fait le point sur l’état d’avancement de ce dossier, son financement et son intérêt, alors que le chantier de construction de la ligne nouvelle Bordeaux-Toulouse est désormais une réalité
« Il faut que sur les infrastructures les plus lourdes, le fer, qui engage pour des dizaines et des dizaines d’années, on ait une feuille de route qui n’impacte pas le budget de l’État comme il l’a impacté auparavant ». Cette phrase prononcée le 3 octobre dernier par le tout nouveau ministre délégué aux Transports, François Durovray, aurait de quoi faire frémir les défenseurs de la Ligne nouvelle du Sud-Ouest.
Enterrées puis ressuscitées à de nombreuses reprises pour des questions de financement, les lignes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, dont le coût global est pour l’instant de 14 milliards d’euros, pourraient être sacrifiées sur l’autel des économies, reportées sine die ou bien voir les aides de l’État drastiquement réduites. « Pour avoir rencontré le ministre plusieurs fois, je n’ai pas eu l’impression qu’il ait ce type d’attitude. Je n’ai pas cette inquiétude », a relevé le président de l’Établissement public SGPSO, Alain Rousset.
« Ce projet a été identifié comme prioritaire dans la loi d’orientation des mobilités du 24 décembre 2019 et l’État a signé, aux côtés des 24 collectivités partenaires, un plan de financement. Des financements ont d’ores et déjà été mobilisés à hauteur de près d’un milliard d’euros, à parité entre l’État et les collectivités en décembre 2023 pour les Aménagements ferroviaires au nord de Toulouse et les Aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux », a rappelé de son côté le préfet coordonnateur, Pierre-André Durand.
160 millions d’euros collectés en 2024
Cette année, l’Europe a octroyé avant l’été une enveloppe de 19,50 M€ pour ce projet et près de 80 millions d’euros depuis 2021. Carlo Secchi, le coordinateur européen pour le Corridor de Transport Européen Atlantique, a rappelé lundi le souhait « de voir un plan ambitieux pour connecter les capitales européennes avec un réseau à grande vitesse. La LNSO est clairement un maillon clé de ce plan pour connecter Lisbonne et Madrid à Paris. »
Le chantier avance au nord de Toulouse. Actuellement, des opérations de débroussaillage sont en cours. Parallèlement, les études et acquisitions de terrain se poursuivent. Ce projet peut compter sur un budget constitué notamment des 100 millions d’euros versés chaque année par les 24 collectivités et des 60 millions récupérés grâce à la fiscalité dédiée. « Et l’État verse en fonction des appels de SNCF Réseau et de l’avancement du chantier », poursuit Benoît Lemozit, secrétaire général de la Société GPSO.
L’an prochain, les travaux préparatoires au nord de Toulouse s’achèveront, les principaux se poursuivront avec de grandes étapes, comme les travaux sur les postes de signalisation de la gare de triage dans trois ans ou ceux en gare de Toulouse-Matabiau en 2030.
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