Le chantier de la construction de la nouvelle gare LGV de l’Agenais, à cheval sur les territoires de Brax et Sainte-Colombe-en-Bruilhois, est dans sa phase préliminaire. Avant l’été, le préfet de région, Étienne Guyot, a conduit un aréopage de décideurs sur ce site proche du nouvel échangeur autoroutier d’Agen ouest.
Cette délégation, composée d’élus des communes concernées et de membres de l’exécutif communautaire, dont son président Jean Dionis, a profité d’une présentation de Vincent Bouvier, le directeur des Grands Projets du Sud-Ouest de Gares et Connexions. « Nous sommes missionnés par le GPSO pour réfléchir à l’implantation d’une gare et d’un pôle d’échange multimodal. Nous sommes dans une phase de recueil et de diagnostic englobant différentes thématiques techniques, environnementales, l’accessibilité, la surface des parkings et les services. Mais tout ne relève pas du GPSO », livre le responsable. Notamment les routes d’accès.
TGV et TER
La démarche actuelle repose sur une consultation des acteurs du terrain afin d’identifier leurs attentes et besoins. Sachant que le projet intègre la réalisation d’une liaison ferroviaire entre cet équipement et la gare du centre-ville. Son tracé longe le nouveau barreau de Camélat. « Nous sommes dans une réflexion de gare complètement modale puisqu’une de ses particularités sera de recevoir des TGV et des TER. », détaille Vincent Bouvier, qui avance avec des éléments précis sur sa boussole personnelle : une gare à haute qualité environnementale et économe en énergie et en ressources naturelles.
On parle d’un investissement à 100 millions d’euros que nous voulons imposer comme la gare de toute la moyenne Garonne
La mise en service de cette gare est attendue pour 2032. Elle entre, comme la liaison, dans le financement global du coût prévisionnel de 14 milliards d’euros. « Nous travaillons sur un équipement calibré sur une base annuelle de moins de 2 millions de voyageurs, celle donnée dans la déclaration d’utilité publique. Agen sera une grande gare régionale avec une clientèle importante venue du sud de la Dordogne et du nord du Gers, du Tonneinquais et de l’ouest du Tarn-et-Garonne. Et cette fréquentation sera évolutive, une notion qui est aussi intégrée à notre réflexion. De la même manière qu’il faut prendre en compte la future connexion avec l’Espagne », envisage le directeur régional.
Gares et Connexions est maître d’ouvrage du projet. « Je suis aussi architecte. Nous parlons d’un bâtiment en interface très forte avec le ferroviaire. Je pense que nous serons en mesure de passer aux esquisses et aux études de faisabilité en début d’année 2025. Et à partir d’un design réfléchi et validé, vraisemblablement en milieu d’année prochaine, le projet ira à un bureau d’études techniques qui vérifiera le programme », observe Vincent Bouvier.
Quel geste architectural ?
En Agenais, les élus locaux ont, entre autres, orienté leurs exigences vers les accès, la liaison ferroviaire, les pistes cyclables, le respect environnemental et le pôle multimodal. Ils sont aussi – Jean Dionis en tête – particulièrement mobilisés sur « le geste architectural ». Et s’il n’est pas encore à exiger une construction ovale comme un ballon de rugby, le président de l’Agglomération insiste : « La gare est l’équipement de la décennie et un projet majeur que nous devons réussir. On parle d’un investissement à 100 millions d’euros que nous voulons imposer comme la gare de toute la moyenne Garonne, pour une zone de chalandise de 400 000 habitants auxquels elle va simplifier la vie. On construit une gare pour les 100 prochaines années. Nous serons jugés sur ça et nous voulons que celle-ci porte la signature de son territoire. Une parole nous a été donnée. Nous verrions donc comme une faute de ne pas s’astreindre à la discipline d’un jury d’architecture. »
On comprend sur cette base que les échanges entre les différentes parties ne sont pas encore sur les mêmes rails. Vincent Bouvier, qui souhaite « un dialogue nourri et nécessaire », semble exaucé. Le directeur régional, qui a prévu de revenir en Lot-et-Garonne dans les prochaines semaines, estime aussi « qu’il faudra revenir vers le public pour lui présenter nos réflexions. »
Fréquence
À ce stade des travaux, il n’est nullement question du nombre de dessertes. Le sujet relève de SNCF Voyages. « Tous les opérateurs comme Renfe ou Trenitalia, par exemple, autorisés à utiliser le réseau, pourront proposer des arrêts à Agen », rappelle Vincent Bouvier. Concernant la connexion avec la gare d’Agen centre, deux liaisons par heure sont souhaitées par les acteurs locaux.
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