Partis de la Gare du Nord peu avant 10h30, les manifestants ont rejoint vers midi la place du Luxembourg, arborant des banderoles telles que « » L’industrie est à nous » ou « Nous ne sommes pas à vendre ». Bien que la manifestation ait été ponctuée par de fréquentes détonations de pétards, aucun incident n’a été relevé par la police.
Au cœur des revendications : la prise en compte dans le plan social de tous les travailleurs, y compris les intérimaires et sous-traitants, mais également la mise en place d’une « véritable politique industrielle ».
Sur la place du Luxembourg, Thierry Bodson, président de la FGTB, a pointé la coalition « Arizona » et le gouvernement actuel en affaires courantes, qui maintiennent un « silence assourdissant » face à la situation de l’usine forestoise. « On ne voit aucune réaction de leur part, si ce n’est la volonté de démanteler la loi Renault, de réduire la protection des travailleurs et de limiter temporellement les allocations de chômage (pour la coalition Arizona, NDLR) », a-t-il fustigé, dénonçant une « politique de culpabilisation des victimes du système ».
Marie-Hélène Ska, secrétaire générale de la CSC, a quant à elle réclamé un plan social incluant l’ensemble des travailleurs d’Audi, y compris les intérimaires et sous-traitants. « Chaque travailleur et travailleuse mérite le respect pour sa contribution à ce modèle de production », a-t-elle souligné. Comme M. Bodson, elle a également déploré le mutisme des responsables politiques et la nécessité d’une « véritable politique industrielle qui préserve le tissu économique local ». La syndicaliste a appelé les responsables politiques régionaux et fédéraux à se mettre autour de la table pour trouver une issue au conflit social en cours. « Nous ne pouvons pas laisser seules la commune de Forest et la Région bruxelloise porter la responsabilité de trouver une solution à l’avenir du site », a-t-elle exhorté.
Retrouvez ci-dessous le déroulé de la matinée :
12h10 : des délégations allemande, française, italienne, autrichienne, néerlandaise et luxembourgeoise se sont jointes au mouvement de protestation. Parmi elles, l’OGBL, partie directement du Luxembourg ce lundi matin à 06h. La vingtaine de militants est venue soutenir le secteur automobile touché car eux aussi subissent des fermetures dans le domaine au Luxembourg. Leur volonté est que le secteur se fournisse davantage en Europe, notamment au niveau des petites pièces, ce qui évitera des fermetures supplémentaires.
11h47 : après une bonne heure de marche, le cortège, de 5.500 personnes selon la police, est arrivé à destination, sur la place du Luxembourg. Des policiers sont présents au pied du Parlement européen pour éviter toute intrusion et débordements. Les discours ont déjà commencé.
11h30 : le cortège passe devant le stand du PTB, où se trouve Raoul Hedebouw. « Dans ce combat, vous pouvez compter sur le PTB à vos côtés. Il est inacceptable que l’on ferme des usines comme celle d’Audi. Solidarité avec les intérimaires d’Audi. » En passant devant, certains manifestants huent quand d’autres chantonnent les paroles soufflées au micro par le président du parti. « Audi, sous-traitants. Tous ensemble, tous ensemble, hé hé ! »
11h21 : les militants viennent de passer le premier stand, sur le bord de la route. À hauteur d’Arts-Loi, c’est un stand de la FGTB qui est le premier sur le parcours du cortège. « Bruxelles est et doit rester une ville industrielle », mentionne le slogan, en soutien avec Audi et les sous-traitants. Une
11h01 : la marée humaine a passé le Botanique et le boulevard du Jardin Botanique est noir de monde. Ou plutôt rouge et vert. Au sein du cortège, des travailleurs portent même à bout de bras (comme s’ils tenaient un cercueil) une structure en bois sur laquelle on voit des noms d’entreprises. Il s’agit de grosses fermetures depuis le début de cette année. « Liberty : 580 travailleurs à la trappe. » Un geste fort initié par les travailleurs de ces entreprises impactées.
10h49 : des milliers de manifestants se dirigent vers Arts-Loi en scandant « Audi, sous-traitants : même combat. » Sur le côté de la route, des affiches de soutien envers les travailleurs sont aposées : « Etudiantes solidaires avec les travailleurs(euses)«, peut-on par exemple lire.
10h28 : le cortège s’est élancé depuis la Gare du Nord et s’apprête à rallier la place du Luxembourg. « L’industrie est à nous », est-il indiqué sur une grande banderole en front de la marée humaine. Des sifflets et pétards retentissent.
10h23 : au pied de la Gare du Nord, le lieu de rendez-vous, les premières prises de parole animent le cortège qui se forme petit à petit. Des pétards éclatent déjà.
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