« Si je connaissais le con qui a fait sauter le pont ! » Cette réplique culte d’un film qui ne l’est pas moins – Mais où est donc passé la 7e compagnie – énonce avec raison et clairvoyance l’importance que revêtent ponts, viaducs ou passerelles pour les populations demeurant le long d’un cours d’eau. Et s’il n’est pas détruit, les simples travaux réalisés, actuellement, sur le viaduc Jean-Jacques-Rousseau montrent combien la circulation peut être difficile lorsqu’on supprime un axe de circulation enjambant celui-ci, en l’occurrence la Liane.
Depuis 1968
Pourtant, les Boulonnais l’ont attendu longtemps ce viaduc… Inauguré le 18 octobre 1968, sa mise en service symbolisa, alors, la fin des titanesques travaux du détournement de la Liane. Il permit surtout aux Boulonnais de relier facilement la partie sud de Boulogne et la nouvelle gare aux villes d’Outreau et Le Portel.
Avec ses 440 mètres de long, son pont de 114 mètres, le viaduc Jean-Jacques-Rousseau demeure l’un des ouvrages emblématiques de la reconstruction. L’exposition Boulogne 60’s présentée à partir du mois d’octobre aux Archives municipales l’évoquera parmi de nombreux autres sujets !
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