L’union locale CGT de Dieppe (Seine-Maritime), a révélé le programme prévu le 1er mai, lors de la fête du Travail. Ainsi, à 10 h30, accompagnées des cheminots, des gerbes de fleurs seront déposées à la gare. Ensuite, à partir de 11 heures, tout se passera sur le parvis de la mairie. Il y aura donc un discours, suivi du vernissage de l’exposition « Les Jours heureux Le Conseil National de la Résistance et son programme », à la mairie de Dieppe.
S’ensuivront un verre de l’amitié, un repas et des projections de films en lien avec le Conseil National de la Résistance, l’année 2024 étant celle de ses 80 ans, et d’autres films sociaux. Une grande structure de jeu gonflable sera aussi installée pour les enfants. Le guitariste Alain de Nardis sera présent pour accompagner cette journée en musique.
« On crève la dalle »
Mathias Dupuis, secrétaire de l’union locale de la CGT, a expliqué que ce 1er mai serait à la fois « festif, revendicatif et surtout tourné vers l’offensive, car nous sommes dans une période de destruction massive des droits sociaux ». « Les droits généraux vont être attaqués avec la loi Travail II après les Jeux olympiques », ajoute-il.
Pour profiter d’une paix sociale lors des Jeux de Paris, Mathias Dupuis indique que « les négociations pour les salariés du secteur public dans le secteur des JO ont été assez rapides mais elle ont été faites à coup de primes, ce que la CGT n’apprécie pas trop. Mais on crève la dalle donc on prend quand même ».
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Face à la répression syndicale
Les grands thèmes généraux de cette fête du Travail seront la paix dans le monde, notamment concernant la Palestine, la lutte contre l’extrême droite et la lutte contre la répression syndicale. Mathias Dupuis considère que cette dernière est « décomplexée » et que « la ligne rouge a été franchie avec la condamnation de Jean-Paul Delescaut pour apologie du terrorisme ». Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de l’Union départementale de la CGT du Nord, a été condamné le 18 avril 2024, à Lille, à un an de prison avec sursis pour apologie du terrorisme suite à la diffusion d’un tract de soutien à la Palestine.
EPR2 : des attentes
Si ces thèmes ont une ampleur nationale, la CGT Dieppe n’oublie pas ses revendications locales. La première concerne le chantier de l’EPR2. La CGT assure avoir « beaucoup discuté avec EDF », mais elle attend toujours un retour sur les différents moyens qui devaient être donnés aux syndicats. « On veut éviter de reproduire la catastrophe sociale de Flamanville », s’insurge le syndicat. « Le plus grand chantier d’Europe doit être au niveau des besoins sociaux des salariés », termine-t-il.
La seconde se concentre sur le territoire seinomarin. La suppression de 677 emplois à l’usine Exxon Mobil de Port-Jérôme-sur-Seine, pour « raisons économiques » préoccupe la CGT. « Nous sommes très inquiets, car c’est la preuve qu’une entreprise bien portante, qui fait 36 milliards de bénéfice en 2023, a des velléités de fermer et délocaliser. »
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