Parking courte durée de la gare de Vannes : pourquoi la situation devrait s’améliorer

Depuis l’installation des bornes sur ce nouveau parking de 78 places, les situations de blocages, en sorties de parking se sont multipliées, aux heures d’arrivée des TGV, principalement. Nombreux sont les usagers à avoir peiné à sortir du parking. La raison ? Les bornes de sortie disposent d’un lecteur de ticket par scan. Chaque plaque qui a été lue à l’entrée est associée à un ticket, le scanner permet d’identifier le véhicule pour lui appliquer le montant à payer. Mais nombreux sont les usagers à chercher à introduire le ticket. « C’est une technologie récente et plus fiable que l’on utilise partout désormais », souligne Pascal Brochard, responsable Effia stationnement pour la Bretagne. Et de citer notamment le parking de Paris-Bercy équipé des mêmes bornes. « C’est du rodage d’équipement moderne, il faut faire de la pédagogie et laisser le temps aux usagers de s’habituer », estime Pierre Desbois, chef de projet du Pôle d’échange multimodal (Pem).

Pourquoi ça bloque (2) ?

Le parking est équipé d’un système de reconnaissance de plaques d’immatriculation en entrée et sortie de parking. Il doit permettre aux barrières de sortie de s’ouvrir automatiquement, si la personne est restée moins de 15 mn sur l’équipement ou si elle a réglé son stationnement à la caisse automatique. Mais le réseau internet n’a pas toujours suivi, engendrant des blocages. « La lecture de plaque ne fonctionnait pas de façon optimale », souligne, au passé, Pascal Brochard.

Par ailleurs, la présence de deux bornes en sortie pouvait brouiller le message, l’automobiliste ne sachant pas à laquelle s’adresser.

Quels changements ?

Ce jeudi, cinq agents étaient au travail pour affiner les réglages de lectures de plaques d’immatriculation. « 97 % du temps la barrière doit s’ouvrir automatiquement », souligne Pascal Brochard. Les tests réalisés ce jeudi matin s’avèrent concluants. C’est pour les 2 à 3 % d’autres cas que les difficultés peuvent survenir : s’il faut scanner le ticket, ce qui prend quelques secondes, ou payer, ce qui là prend un peu plus de temps.

Autre changement, seule une borne est désormais fléchée pour la sortie. La première est fermée pour éviter la confusion.

Un message sonore diffusé « pas trop fort pour ne pas gêner les riverains » va aussi faire son apparition. Il indiquera aux automobilistes focalisés sur leur ticket que « la barrière est ouverte ».

Un panneau d’information doit aussi être installé et deux agents doivent épauler les automobilistes 7 jours sur 7, jusqu’à la fin de l’été, à partir de la semaine prochaine.

Des conseils ?

Pascal Brochard incite les utilisateurs de l’équipement à utiliser la caisse automatique située à proximité de la gare, avant de remonter dans leur véhicule. Ils peuvent y scanner le ticket ou l’introduire. S’ils doivent payer, ils peuvent le faire ici en carte ou en espèces. Pour les utilisateurs de moins de 15 minutes -donc pour utilisation gratuite du parking- « le fait de passer son ticket à cette borne dans le temps imparti permet d’en obtenir 15 de plus ». Le temps, donc de sortir, si jamais ça bloque.

Les autres parkings ?

Ce P1 est l’un des premiers aménagements pérennes livrés dans le cadre du futur Pem. Le parking P2, situé lui, au nord de la gare, dispose du même système de bornes mais a une vocation de parking moyenne durée. Il échappe aux flux importants, avec en moyenne 60 voitures qui s’y relaient chaque jour. Huit places en dépose-minute doivent voir le jour côté sud de la gare avant l’été. Un deuxième dépose-minute sera également créé, cette fois, au nord de la gare.